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Camping des Voltigeurs, juin 2020

J’avoue que j’ai hésité à rédiger notre expérience au camping des Voltigeurs, à Drummondville. Des fois, le camping, ça nous fait vivre de beaux moments magiques et des instants chaleureux avec nos proches. Des fois, on le jumelle à des visites ou du tourisme qui nous amènent à découvrir de nouveaux horizons et être dépaysés. Des fois, quand on est malchanceux, la température est mauvaise ou on s’adonne à être campés sans le savoir près de courses automobiles qui nous réveillent le dimanche matin (#histoirevraie 😆) et ça nous fait des anecdotes à ramener à la maison. Et des fois, comme notre séjour aux Voltigeurs en temps de dé-confinement progressif… eh bien, c’est simplement une petite pause hors du quotidien, pas vraiment spéciale, mais reposante.

Quand, où, pourquoi

Avec une semaine de vacances devant nous, on a prévu travailler sur notre projet de cabanon pendant quelques jours, mais, après 3-4 mois pas mal confinés à la maison, on voulait quand même faire une petite sortie de 2-3 jours à l’extérieur avec les enfants et sortir de notre routine.

On ne comptait pas aller bien loin, et ça faisait 2 ou 3 fois que j’entendais des gens mentionner le Camping des Voltigeurs en bien, alors… bon, pourquoi pas. Ce camping fait partie de la Sepaq — par contre, contrairement à la plupart des campings de la Sepaq, celui-ci n’est pas lié à un parc naturel.

Le camping

Le site est situé le long de la rivière Saint-François, au coeur de Drummondville. Il est tout près de l’autoroute, ce qui le rend facile d’accès… et ce qui veut dire que le bruit de l’autoroute y est tramé sous le murmure de la rivière et des chants d’oiseaux (oups!).

Les installations, comme on s’attend de la Sepaq, sont bien entretenues et propres — et les douches sont gratuites 😊(comme ma douche, c’est mon café du matin, et que ça m’agace toujours de chercher des trente sous pour 3 minutes d’eau chaude, j’aime bien le mentionner). Et, comme on s’en attend avec la Covid, une attention additionnelle est mise en place cet été relativement à l’utilisation des blocs sanitaires : un désinfectant pour les mains requis à l’entrée, et il était demandé de limiter le nombre de personnes à 6.

Honnêtement, la capacité de 6 personnes n’a pas été un problème durant notre séjour… c’était viiiiide. Dans notre section du camping, à l’oeil, il n’y avait que 10% des terrains occupés. Bien sûr, c’était le début de la semaine, et je dois avouer qu’un peu plus de campeurs sont arrivés à notre dernière journée, jour de fête nationale du 1 juillet.

Terrain et commodités

On était campés au terrain 508, dans une boucle plus tranquille vers le fond. À l’instar des autres sections, celle-ci est remplie d’arbres matures qui baignent les terrains d’une belle ambiance ombragée. Pas de broussaille entre nous et les voisins, alors il faut être prêt à céder un peu d’intimité, mais le grand terrain et les arbres majestueux offrent une belle compensation. L’accès aux toilettes est aussi pratique (voyez la distance dans la photo ci-haut, on remarque le bâtiment en arrière à gauche).

On avait choisi ce spot pour sa proximité avec la rivière… pouet, pouet. Le camping a l’air d’être sur le bord de la rivière — et d’ailleurs ils présentent des photos d’enfants qui jouent sur la grève sur leur site… honnêtement, je sais même pas comment ils ont fait pour se rendre là, on n’a pas trouvé d’accès — mais une piste cyclable urbaine très bien clôturée se glisse en fait entre celui-ci et la rivière en contrebas. Voilà notre vue à partir du terrain (en observant vers la gauche, vous allez peut-être remarquer la rivière derrière les arbres 🤦‍♀️) :

Ouf, on est loin de notre expérience à Coaticook. En bref, le terrain est très bien, mais si on espérait un ‘wow’, on a été déçus un peu.

Activités

C’est là que ça se gâte un peu. 😬

  • Le camping est collé sur le Village québécois d’antan, ce qui en ferait une belle activité à jumeler à un séjour là-bas. L’ayant déjà visité (et les enfants aussi), on ne comptait pas l’intégrer à notre visite. Qui plus est, il semble être resté fermé cette année. 🤷
  • Piscine? J’espérais que la grande piscine du camping serait ouverte, même avec des limitations, mais pas de chance. Ils en profitent cet été pour rénover les installations, alors piscine, jeux d’eau, etc. sont fermés et inaccessible.
  • Crème glacée 🍦 : On a marché 15-20 minutes jusqu’au Relai glacé en après-midi. C’était un peu bizarre de marcher à travers un quartier résidentiel pendant une sortie en camping, 😬mais c’était principalement pour se dégourdir les pattes! Xavier s’est pris une note à lui-même : même si les crémeries offrent la molle au chocolat trempée dans le chocolat, ne PAS choisir ça : le trempage refuse de bien figer sur une molle au chocolat, et Xavier se retrouve immanquablement dans le pétrin avec de la crème glacée partout, haha! Vanille, la prochaine fois, même s’il doit sacrifier un peu sa passion pour le « tout chocolat ».
  • Sentiers? Le camping n’offre pas de sentiers pédestres (bin non!). Par contre, il est possible d’accéder à la piste cyclable asphaltée que je mentionnais, qui serpente en hauteur entre la rivière rocailleuse et le camping (puis, un peu plus loin, tout le long du Village d’antan). C’est une jolie promenade.
  • …sortie en ville? Via la piste cyclable, on s’est rendus jusqu’au pont routier qui nous a permis de traverser la rivière pour se rendre jusqu’au parc Woodyatt. Ce parc urbain offre un parcours d’adresse et d’entraînement en structures de bois qui a amusé les jeunes (pas facile avec les ados… les modules plus « bébés » ne les intéressent guère plus). À partir du parc, on a atteint les rues du centre-ville. On a tenté notre chance au Capiche, un resto italien, mais tout était réservé… On a finalement mangé des bouchés en prenant l’apéro sur l’immense (et très vide!) terrasse de la Sainte-Paix. Il n’y tiennent que des ‘finger foods’ (rondelles, nachos, frites), mais on a complémenté avec quelques saucisses Toulouse grillées après notre retour au camping.

Mais bon… malgré tout, le camping, c’est toujours une belle occasion de lire (pendant des heures!! 💜📚💚), traîner quelques jeux de société (on a essayé une nouvelle acquisition, Unearth, qui était relax et a un beau style visuel) et griller des saucisses sur le feu, alors on a tout de mme profité de beaux moments en famille.

Qu’est-ce qu’on mange en camping

Eeeeuhh… très simple cette fois. Croissants et toasts dans la poêle pour déjeûner, un dîner de soupe en canne St-Hubert avec craquelins et fromage Boursin, et un souper spaghetti le premier soir (on était en ville pour le 2e). En collation, raisins et melon d’eau… ainsi que chips, méli-mélo et saucisses hot dog. 😉

En bref

On a eu une jolie pause du train-train quotidien, un peu de temps avec les cocos, et plein de temps de lecture, sans se déplacer trop loin. Par contre, le camping des Voltigeurs ne fera pas mon top 10, malheureusement. Ce n’est peut-être pas juste, car je le juge en temps de pandémie, avec l’absence de certaines activités (et certainement la piscine), mais il manquait un petit wow. Oh well.

De votre côté, vous êtes déjà allés? Votre expérience a-t-elle été différente? 🙂

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