Là où est le coeur, là est le foyer.
Proverbe latin
J’ai déjà parlé de l’entrée sur le blog, mais on l’a revampée en janvier 2019 et ça a fait teeeeeeeellement de bien. Je m’attendais à ce que cette mini-réno livre beaucoup au niveau organisation, mais je ne m’attendais pas à être aussi satisfaite du côté décoration, au point où je suis encore charmée à chaque jour où j’utilise l’entrée, même plus d’un an plus tard. Ayant toujours été du genre à appliquer des changements graduels à mes espaces de vie, le côté « makeover en un weekend » de ce projet lui a donné un bel impact.
Alors on partait de ça :
Nos objectifs étaient :
- Remplacer les cases par une série de crochets solides pour ce qu’on va appeler la « zone d’atterrissage ». Les enfants reçoivent (ou recevaient, avant la pandémie!) régulièrement des amis à la maison et, on s’y attend, personne n’utilise le placard. Maximiser cet espace aide donc à réduire l’effet « explosion de manteaux ».
- Maintenir un endroit pour accrocher les clés, parce que c’est tellement utile.
- Ajouter des tablettes dans le garde-robe (non illustré ci-haut) pour aider à organiser accessoires, souliers, crème solaire, etc.
- Repeindre et ajouter une tapisserie pour donner un peu de personnalité à cet espace.
Et voilà le résultat :
J’ai d’abord tout repeint en blanc : comme notre entrée est sur le palier entre le rez-de-chaussée et le sous-sol, le plafond fait plus de 12 pieds, et le mur de l’escalier jusqu’à 16 pieds de haut. L’idée était donc de tout mettre en blanc, et délimiter un espace plus restreint à l’aide de moulures pour appliquer une couleur — ce sera donc plus facile dans le futur de repeindre cette petite zone si je décide de changer le look. Le blanc, lui, est plutôt indémodable.
Moulures et crochets
Pour les moulures, on a utilisé une planche mince rectangulaire, pour un look simple. Celle du haut est plus épaisse et a été fixée sur les poteaux (studs) du mur pour la rendre très solide. Elle a fourni la base pour y fixer les lourds crochets de fer forgé, dénichés aux Escomptes Lecompte du centre-ville de Trois-Rivières. On est encore surpris à quel point l’ensemble est vraiment solide : c’est étrangement satisfaisant d’y accrocher des items! Aux Escomptes, il y avait des crochets de pleins de formes charmantes — en forme de robinet, de cheval, de pieuvre… — mais j’ai finalement choisi un look plus antique. Alterner deux modèles était une façon de palier à la quantité limitée. 😉
Le crochet à clés est un objet qui avait été façonné par mon grand-père Odelpha. Il n’avait jamais servi avant et là, tout ça coup, il ‘fitte’ tellement. ❤️❤️
Au-dessous, j’ai mis 2 petits tapis de plastique du IKEA (pas cher) qui me surprennent beaucoup côté entretien : un nettoyage humide et ils reviennent à neuf, même lorsqu’ils sont tout tachés de calcium l’hiver. Le grand tapis vient du Home Depot — il cache la céramique que je n’aime plus autant, et offre beaucoup d’espace d’accueil quand il y a plusieurs personnes qui entrent en même temps, les bottes pleines de neige.
La tapisserie
La tapisserie donne du punch à l’espace, mais elle reste aussi plus propre qu’un mur peint, grâce à sa surface lisse : double-win! Je suis allée avec audace sur le motif, mais je ne le regrette vraiment pas, même après plus d’un an. Elle se marie bien au bois de l’escalier, et lui confère un look charmant plutôt que vieillot. C’est une tapisserie amovible alors elle n’abimera pas le mur et peut être remplacée facilement dans le futur au besoin (ou au goût!). Je l’ai achetée sur Amazon (celle-ci); un seul rouleau a suffit, mais c’était juste. Faites une recherche pour « removable wallpaper« … il y a des tonnes de modèles.
L’installation était assez facile, et il était possible de la décoller et repositionner au besoin, en faisant attention. Par contre, ça aurait été plus facile si on n’avait pas eu besoin de « tourner le coin » : un mur normal n’est jamais vraiment 100% droit, alors il était difficile de positionner la tapisserie sur le coin à angle, et des plis ont été inévitables. Ils sont discrets et on n’y porte pas beaucoup attention, mais si vous considérez un projet similaire, gardez en tête qu’un mur unique serait plus simple à installer.
Les tablettes
TROP PRATIQUE. Je ne sais pas pourquoi on a attendu autant d’années avant de se doter de vraies tablettes dans le garde-robe. NON MAIS SÉRIEUX. Calculez : 4 personnes multiplié par (1x espadrilles propres + 1x espadrilles « sales » + 1x bottes d’eau + 1x sandales + 1x gougounes + 1x bottes d’hiver + 1x souliers propres) = LE CHAOS. Juste pour les souliers, ça valait la peine. De plus, soulever les souliers plus propres au-dessus du sol aide beaucoup à leur épargner la saleté introduite par les bottes d’hiver et les aléas du printemps.
Les tablettes en laminé sont fixées sur des rails qui permettent de modifier leur hauteur en cas de besoin. À la dernière minute, on a déposé deux bandes de contreplaqué qui font la largeur du placard, et ça a multiplié l’espace de rangement : pas aussi raffiné que les tablettes de laminé blanc, mais très utile!
Mon « wall » de photos 😊
J’ai commencé avec 4 babillards et on en a ajouté 2 nouveaux dernièrement — François insiste que 6 est la limite, et j’avoue qu’il a raison, hihi. Mais j’aime tellement ces babillards, que je remplis avec le temps avec nos photos de voyage et de famille (et il me reste un peu de place…). Comme ce ne sont pas des cadres, je peux facilement changer les clichés au besoin. Tant de beaux souvenirs qui nous accompagnent dans nos moments quotidiens.
Est-ce que leur présence continuelle les rend invisibles à nos yeux? Même pas. Je me surprends encore parfois à ralentir en descendant l’escalier pour remarquer un détail d’un cliché d’Italie, ou revivre notre voyage à Disney en attendant que les enfants finissent de se préparer le matin… Un peu de magie dans la routine. 🌟
PS. Je collectionne les vieux cintres en bois des nettoyeurs d’antan. Ils sont solides, ont un joli cachet, et plein plein de merveilleux wabi-sabi. Un jour mon placard en sera plein. C’est une autre touche de magie dans ce vestiaire que j’adore.