La part du rêve est indispensable pour construire le réel.
Anonyme
Comme j’en ai déjà parlé sur le blog, on a entamé à la fin juin un projet de construction de remise. On partait avec peu de connaissance technique, zéro expérience, et beaucoup de volonté. On pensait avoir terminé vers début août : finalement le projet nous a mené au début septembre (ah, ces estimés de temps…), mais on l’a fait par nous-mêmes, à notre rythme, étape par étape, et en profitant de l’été quand même.
On est très fiers du résultat! 💪😊Je vous montre ça à l’instant.
L’extérieur
AVANT : Juste pour se rappeler, voilà à quoi ressemblait notre fond de cour juste avant de commencer, au début de l’été.
APRÈS : Et nous voilà aujourd’hui, début octobre, avec le cabanon complété!
Il fait 14 pieds par 10 pieds, et est installé sur des deck blocs.
Si je ressors mon esquisse originale, le résultat est assez proche, somme toute.
J’aime beaucoup le look final, et je suis contente d’avoir opté pour une façade en bois plutôt qu’en vinyle — même si les bardeaux de cèdre ont pris une ÉTERNITÉ ET DEMI 😵à traiter et installer! Sérieux, on parle de plusieurs jours juste pour cette étape.
J’en ai parlé un peu dans l’article sur le détail des coûts du cabanon, mais imaginez des draps blancs sur le gazon, remplis de centaines de bardeaux qui doivent être étendus, traités, tournés, retraités, retournés, ramassés, et installés au niveau… On va se le dire : cette étape avait presque autant de longueurs que les films du Seigneur des anneaux. Ça a été la portion la moins motivante du projet
Maaaais… ça valait le coup! Surtout avec l’ajout des jolies appliques murales, 💛trouvées pour 45$/ch. chez Rona. Le verre bullé et l’ampoule vintage font un bel éclairage le soir, et leur forme a un petit look ‘nautique’, sans trop forcer la note.
À l’arrière et sur les côtés, ce sont des Smart panels qui servent à la fois de mur et de revêtements. Suivant les normes municipales, le cabanon est à 3 pieds de la limite du terrain… pas mal la largeur de notre échelle!
La remise est placée sur des blocs et elle est soulevée de terre un peu pour permettre une aération sous le plancher — et éviter la moisissure. Pour fermer l’accès aux mouffettes et autres indésirables (sans offense pour les moufettes, mais bon…), François a installé du treillis autour de la base, qu’il a enfoncé dans la terre.
Pour le perron, on a fait simple. Les enfants ont eu jadis — au même endroit — une petite cabane de cèdre. On l’avait peinte avec l’inscription « Casse-croûte chez X & O » et je leur avais créé un menu plastifié. C’était bin bin cute et ils ont eu bien du plaisir à y jouer.
Fast-forward quelques années : les enfants ont grandi et leurs jeux ont évolués, la cabane tombait lentement en ruine et se faisait envahir par les araignées. On la voit au fond de cette vieille photo, avec le toît dépeint, une planche défoncée dans la façade et un petit banc qui tient la porte parce qu’elle ne ferme plus :
On l’a démontée depuis, et on a utilisé le toît pour faire un petit abris pour nos pneus. Elle était installée sur un plancher 6’x6′ qui était encore solide; en le coupant un peu, c’est devenu le perron parfait. 😁
J’ai proposé qu’on ajoute une mini rampe qui connecterait le seuil de porte au perron, pour faciliter l’accès avec les vélos, mais c’est quand même facile sans rampe, et François n’est pas convaincu… à suivre!
L’intérieur
Côté rangement, on commençait à être limité dans la maison, et aussi à l’extérieur. Notre seul rangement extérieur était l’espace sous notre patio arrière. Environ 12’x12′ et 4.5′ de haut. Avec 4-5 vélos, une tondeuse, un tempo et des outils de jardin, c’était vite le fouilli. (Sans compter toutes les fois où je me cogne la tête sur le béton en sortant… pas de joke, ça sonne! 🥴)
Vous pouvez donc imaginer la musique et la chorale d’anges qui chantent dans ma tête quand j’entre dans notre nouvel espace :
François a construit des tablettes solides sur toute la largeur du mur du fond. On s’est un peu éparpillés durant la construction, et on n’utilise pas encore les tablettes à leur pleine capacité, mais j’ai commencé à utiliser celle du haut pour ranger le stock de Noël, de Noël, de Noël (je décore beaucoup à Noël!!), d’Halloween et de camping dans des bacs. Du bel espace gagné dans la maison!
Divers trucs de jardinage (semences, engrais, produits) ont aussi été transférés ici, ainsi que les outils de jardinage. On a utilisé un reste de contreplaqué et des crochets pour les râteaux, balais et pelles, et des clous pour les petites truelles (je leur ai ajouté des cordes) et gants, installés juste à droite de la porte.
Durant la construction, François a commencé à s’intéresser à la menuiserie et voulait se doter d’un espace où s’installer quand il fait des essais ou répare des objects de la maison, et pour mieux ranger ses outils. Il s’est gâté en mettant en place un établi sur le mur du fond, avec du panneau perforé (pegboard) sur les murs. Il lui reste encore à fignoler l’aménagement pour que chaque outil ait sa place.
Enfin terminé!
J’en suis à l’étape où je fais un peu de réorganisation pour profiter de ce nouvel espace pour nos items saisonniers. Ça va donc continuer d’évoluer. François est très heureux d’avoir son établi et trouve des excuses pour aller y gosser des choses — il est d’ailleurs sur le projet de nous construire des tables de chevet.
Bonne semaine!