Reine de mémoire – 1. La maison d’oubli by Elisabeth Vonarburg
[French] This is the third book I read by Vonarburg, who is Guy Gavriel Kay’s translator (most times) in Québec (and maybe in France, I don’t know.) First was was « Les voyageurs malgré eux », when I was in high school, and more recently « Chroniques du pays des mères« . Vonarburg’s stories are very slow-paced, but emcompass some very intricate world building, and delicately detailed characters.
« Chroniques du pays des mères » (literaly « Chronicles from the Land of Mothers ») is a story set in a world where some unknown event of the past has taken away a lot of the technology and history records, and promted the apparition of a disease. This has affected births, many children die at an early age, and very few males. Children are kept together and raised by gardians, instead of family, males are a despairing minority, used for their seed and generally treated like cattle, and heterosexuality is not the norm (and even discouraged!). The protagonist is a young woman destined to be head of house (a region, really) but whose revealed barennes prohibits the life she was raised for. She leaves her home, then, almost in exile, which will eventually expand her horizons and take her places she’d never imagined. It was entirely worth the read, for its reflexions and perspectives, as well as its characters.
« Reine de mémoire » is a series with children as protagonists, set in an alternative past, and it is a little hard to describe, as I’m not through it yet, and they are still in discovery mode where I’m at. Religion is a theme, gender in religion also, as well as childhood and cultures. I’m enjoying it less than ‘Le pays des mères’, but then again Vonarburg’s writing is very much glimpse by glimpse, and you usually need to get to the end of a novel before you really know what it was about.
I halted my reading of it, to cut with my Christmas gift…
A Breath of Snow and Ashes by Diana Gabaldon
As always, Gabaldon’s Outlander novels are compulsively readable. Very earthy, fragrant and felt, you read it for Claire and Jamie Fraser, whose story you just can’t get enough of, no matter that the first books were the best ones. I’ll admit easily the 5th installment wasn’t up to the task, but I stopped expecting the focus and excitement of the first few novels, and I’m just enjoying reading the continuation of their lives, like an interlace of short stories or as in a tv series. Yes, it’s over-the-top passion; yes, it includes maybe one or two more highly satisfying romantic rescues than entirely believable, but that’s why we love it.
Gabaldon will have to get to the war of independance in the next installment, however, otherwise the series will fade out too much. Apparently the character might hop back to Scotland next, though, which is something I’d stopped hoping for, but should prove a very good move (and we want more Lord John Grey and William storylines!). I enjoy that series so much, I felt like rereading the first installment, which is what I’m doing now instead of resuming « Reine de Mémoire ». The contrast of the character’s appearance, 30 some years ago, is very interesting upon reread.
Ysabel by Guy Gavriel Kay
I halted my read of ‘A Breath…’ to read Kay’s new novel, of course, even though I resisted at first. Putting aside the eagerness to read any new material by GGK, I was really lagging behind all the discussion regarding Ysabel on the BrightWeavings.com forums. The first part of Ysabel read like a vacation, all sun and fun, and even though it got more serious after the first hundred page or so, the novel itself still feels like a lighter read than earlier works from GGK. Then again, I had that feeling with ‘Last Light’, his previous book, but the novel seemed to have gained some weight with a reread – Kay always weaves his stories with layers of themes and patterns, and sometime hidden hints and false perceptions, that almost require we come back to them for full understanding. I expect it is the same with Ysabel, and the story will ground itself down and thicken on a reread. I think I liked ‘Last Light’ better, still – though I’m the first one surprised : I’d usually lean more towards ‘Ysabel’ kinds of stories, in theory. Oh well.
Jeez, and to say I just wanted to jot down my recent reads… I’m really in a writing phase (both on and offline) nowadays.
Reine de mémoire – 1. La maison d’oubli par Elisabeth Vonarburg
C’est le troisième roman de Vonarburg the je lis, qui est la traductrice (la plupart du temps) de Guy Gavriel Kay, au Québec (et peut-être en France, je ne sais pas). D’abord c’était « Les Voyageurs malgré eux », quand j’étais au secondaire, et plus récemment « Chroniques du pays des mères ». Les histoires de Vonarburg sont ont un rythme très lent, mais incluent des mondes construits méticuleusement, et des personnages délicatement détaillés.
« Chroniques du pays des mères » est une histoire placée dans un monde où un événement méconnu dans le passé a détruit beaucoup de la technologie et des archives historiques, et a fait apparaître une maladie. Ceci a affecté les naissances, plusieurs enfants meurent en bas âge, et très peu de males. Les enfants sont gardés ensemble et élevés par des gardiennes, plutôt que les familles, les mâles sont une minorité désespérée, employés pour leur faculté de reproduction et généralement traité comme du bétail, et l’hétérosexualité n’est pas la norme (et même découragée!). La protagonist est une jeune femme destinée à être à la tête d’une maison (une région, en fait) mais dont la stérilité révélée lui bloquera la vie pour laquelle elle a été élevée. Elle quitte sa maison, alors, presque en exile, ce qui va éventuellement étendre ses horizons et l’amener à des endroits qu’elle n’aurait jamais imaginés. La lecture en vaut complètement la peine, pour ses réflexions et perspectives, tout comme ses personnages.
« Reine de mémoire » est une série ayant des enfants comme protagonistes, se tenant dans un passé alternatif, et est un peu difficile à décrire, puisque je n’ai pas encore fini ma lecture, et ils en sont encore en mode découverte où j’en suis. La religion est un thème, la place male-femelle dans la religion aussi, ainsi que l’enfance et les cultures. Je l’apprécie moins que ‘Chroniques du pays des mères’, mais encore l’écriture de Vonarburg est toujours apercu par apercu, et on a habituellement besoin de se rendre à la fin avant de vraiment savoir ce dont ça parlait.
J’en ai interrompu ma lecture, pour sauter sur mon cadeau de Noël…
A Breath of Snow and Ashes par Diana Gabaldon
[Anglais, traduit en Français sous le titre « Un Tourbillon de neige et de cendres », en deux parties] Comme toujours, les romans Outlander (Le Chardon et le tartan) de Gabaldon sont une lecture compulsive. Fragrants et ressentis, on les lit pour Claire et Jamie Fraser; on n’a simplement jamais assez de leur histoire, même malgré la supériorité des premiers livres. J’admets facilement que le cinquième n’était pas à la mesure, mais j’ai arrêté de m’attendre au même focus et remous des premiers romans, et j’apprécie simplement la continuité de leur vie, comme un tricottage de nouvelles ou à la manière d’une série télé. Oui, c’est de la passion exagérée; oui, ça inclut peut-être un ou deux sauvetages romantiques hautement satisfaisants qu’il n’est totalement crédible, mais c’est pour ça qu’on aime.
Gabaldon devra se rendre à la guerre d’indépendance au prochain tome, par contre, ou la série va devenir trop fade. Apparemment les personnages vont peut-être refaire un saut en Écosse bientôt, toutefois, ce qui est quelque chose que j’avais cessé d’espérer, mais devrait être un bon ‘move’ pour l’écrivaine (et on veut plus de Lord John Grey et de William!). J’aime tellement cette série, que j’ai eu le goût de relire le premier tome, ce qui est ce que je fais présentement, plutôt que retourner à « Reine de Mémoire ». Le contraste entre les débuts des personnages, il y a quelques 30 années plus tôt, est vraiment intéressant à la relecture.
Ysabel par Guy Gavriel Kay
J’ai interrompu ma lecture de ‘A Breath…’ pour lire le nouveau de Kay, bien sûr, même si j’ai tenté de résister initialement. Mettant de côté l’impatience de lire tout nouveau matériel de GGK, je commencais à être de plus en plus en arrière dans les discussions au sujet d’Ysabel sur les forums BrightWeavings.com. La première partie d’Ysabel se lit comme des vacances, tout soleil et plaisir, et même si ça devient plus sérieux après une centaine de page, le roman lui-même m’a semblé comme une lecture plus légère que les oeuvres précédentes de GGK. Encore que j’avais le même sentiment avec ‘Last Light’, son roman précédent, mais ce dernier semble avoir pris de la substance à la relecture – Kay tisse toujours ses histoires de plusieurs motifs et thèmes, et parfois d’indices cachés et fausses perceptions, qui nécessitent, presque, qu’on y revienne pour une compréhension complète. Je n’en attends pas moins d’Ysabel, et l’histoire prendra racine et épaissira lors d’une nouvelle lecture. Je crois que j’ai aimé mieux ‘Last Light’, tout de même – quoique je suis la première surprise : je penche habituellement davantage vers des histoires type ‘Ysabel’, en théorie. Eh bien.
Ouain, et dire que je voulais seulement noter mes lectures récentes… Je suis vraiment dans une phase écriture (en ligne et hors ligne) ces jours-ci.