Ça fait quelques temps que François voulait acquérir une imprimante 3D. Avec le confinement dû à la pandémie actuelle (ouf!) et l’engouement pour l’impression 3D généré par quelques collègues déjà équipés (merci à ceux-ci pour la mise en place d’un petit webinaire sur le sujet!!), la décision de passer à l’achat s’est prise rapidement… et la trépidation de la recevoir n’a été qu’inversement proportionnelle au temps de livraison, qui a pris quelques semaines — sérieux, François ne s’en pouvait plus, haha.
Motivations
En plus de la curiosité pure de François pour cette machine hautement techno, et sa conviction qu’elle fera partie intégrante des ménages dans les années à venir, d’autres bénéfices sont ressortis :
- Disponibilité grandissante de modèles gratuits ou abordables : thingiverse.com et Cults3d.com (et probablement d’autres sites que nous n’avons pas encore explorés) offrent des centaines (milliers?) de modèles partagés par la communauté.
- Réparer ou améliorer des items : Un bouton de volume brisé? Une penture craquée? Un porte-breuvage pour un espace irrégulier (*erm!* Westfalia *erm, erm!*)? Avec tous les modèles disponibles, et la possibilité de les adapter ou créer les nôtres, ces petits ajouts nous permettront de prolonger la vie de nos objets et les perfectionner pour rendre leur usage encore meilleur.
- Organisation! Créativité! Des contenants aux formes spécialisées, des attaches pour nos cables, des séparateurs adaptés pour nos tiroirs, un crochet spécial pour un coin exigu, de jolis marqueurs pour les plantes du jardin… Honnêtement, c’est ça qui m’a vendue à l’idée. Pas besoin de visiter 18 magasins ou faire venir un item de Chine; il suffira de l’inventer. (Et tant qu’à y être, aussi bien l’harmoniser au style du décor! 😉C’est parfait pour moi.)
- Une activité formatrice pour les enfants : Nous avons 2 nouveaux ados de 12 et 13 (bientôt 14) ans. Fini les jouets, les carrés de sable… on ne se le cachera pas, ce sont les jeux vidéos qui attirent leur attention. Par contre, ils ont tous deux une belle fibre créatrice, et l’imprimante 3D capte déjà leur imagination — juste la voir fonctionner est un spectacle en soi. Apprendre à utiliser les logiciels et réaliser des projets leur ouvre la porte à une activité enrichissante.
- Gros fun : Bin oui… c’est le fun de consulter des modèles, c’est le fun de préparer des projets et puis c’est le fun de voir l’imprimante travailler. C’est même le fun d’attendre quelques heures pour voir le résultat final — qui sera parfois raté, on doit l’avouer, mais c’est une courbe d’apprentissage nécessaire, et ça fait partie de l’expérience.
- Un François content : Ça vaut de l’or. 😄👌
Matériel et prix
La grosse question : ça coûte combien? Il y a pleins de modèles, pleins d’options d’équipement, dur de s’y retrouver. Là-dessus, François s’en est remis à nos collègues, qui ont recommandé la Creality Ender 3. Les raisons? C’est un modèle abordable, relativement fiable et populaire. Populaire c’est bien, car ça rend la recherche d’information plus facile (imaginez chercher des réponses à vos questions sur Google quand vous avez un modèle bizarre) et la disponibilité d’accessoires plus accessible. Son coût peut varier selon la disponibilité, mais se situe autour de 300-350$ CDN.
Pour le filament, le PLA 1.75mm dans les couleurs de base (gris, noir) est environ 35$ pour 1 kg. Nous n’avons pas encore beaucoup d’expérience avec le volume utilisé pour les prints mais, pour donner un exemple, le petit marqueur de jardin que nous venons d’imprimer fait 7 grammes, donc environ 25 cents. À noter : il existe divers types de filament, qui ont tous des propriétés différentes, alors le coût varie en fonction. D’ailleurs, le marqueur de jardin sera un bon exemple de durabilité pour le filament que nous avons en main, car il va passer l’été enfoncé dans le compost! Je vous en redonnerai des nouvelles, haha!
Une note sur le bruit : si vous considérez l’achat d’une imprimante 3D, c’est bien de savoir d’avance que c’est un produit qui opère en faisant un certain bruit. Pour les jeunes des années 80 comme moi, ça fait penser aux imprimantes à brettelles dans le temps, ou encore des quelques secondes (voires minutes!) durant lesquelles les anciens modems téléphoniques se connectaient à internet. Comme ça prend entre 1 et… plusieurs, plusieurs heures pour imprimer un projet, c’est quelque chose à considérer quand vous choisissez où l’installer dans la maison… et l’heure à laquelle vous imprimez, haha — ça prend aussi une surface stable. Bien sûr, il y a des accessoires pour réduire le bruit produit. Pour vous donner une idée, cherchez sur YouTube pour des exemples d’imprimante en action. 😉
Logiciel et préparation
Pour les premières impressions, nous avons utilisé des modèles déjà prêt trouvés sur thingiverse.com, que nous avons importé dans le logiciel gratuit Ultimaker Cura. Il a suffi de faire quelques ajustements (hauteur, largeur, épaisseur) et de régler les configurations de chaleur selon les recommandations — François a vérifié sur la bobine de filament, qui indique les températures recommandées. Le logiciel permet ensuite d’exporter un fichier d’impression sur une clé USB, que François branche dans la machine pour lancer l’impression (j’ai pas vérifié encore comment ça marche, cette étape là!). Avec un peu d’essai/erreur, les premiers tests sont un succès.
J’ai peinturé le premier marqueur de jardin à l’acrylique, pour tester la tenue de peinture sur le plastique. (Au soleil et à la pluie dehors, il va faire le test à la dure!)
À venir
Voilà, les possibilités sont grandes ouvertes. Nous allons explorer tout ça dans les prochaines semaines et les prochains mois, et je vous partagerai la suite de nos aventures d’impression 3D.
De votre côté, êtes-vous déjà équipés? Comment ça se passe? Quel est votre équipement? Mais surtout, quelle sorte de projets imprimez-vous???